Retour sur l’étape du Tour 2023 du 09 juillet après que le passage des pros 6 jours plus tard qui nous font redescendre sur terre. Cela reste une journée mémorable.
Parti dans le Sas n°11, 1h et 22mn après les premiers. Au bout de 15 mn environ, le groupe dans lequel je me suis intégré rattrape déjà des cyclistes du Sas 10 parti 7’30 » plus tôt .
1ère difficulté répertoriée.
Cette mise en bouche (3ème catégorie) est avalée sans problème en moins de 15’. Elle est suivie d’une courte descente avant que les véritables pentes ne démarrent.
2ème difficulté répertoriée.
Je garde un rythme correct sans faire monter le palpitant au-dessus de 160. L’ascension est réalisée en 36mn sur un rythme entre 11 et 12km/h. Il convient de garder des forces pour la suite.
3ème difficulté répertoriée.
La pente est assez régulière et le revêtement récemment refait facilite les choses. L’ascension est réalisée sur le même rythme que la précédente. 58 km parcourus en 2h40. Il est temps de s’arrêter pour un 1er ravitaillement et recharger les bidons car la chaleur commence réellement à se faire sentir.
Vient ensuite 35 km de liaison (avec le col de Jambaz non répertorié tout de même) avant d’arriver à Mieussy.
C’est parti pour plus de 14 km d’effort. Les choses sérieuses commencent et la fournaise est bien présente. Les jambes ne tournent plus rond et je sens mon énergie diminuer. Au moment où on passe les tunnels et pare avalanches, la pente est terrible et nombreux sont les cyclistes qui mettent pied à terre. Je n’y échappe pas. 5mn de récupération à l’ombre en s’alimentant et c’est reparti.
Je finis l’ascension au mental en 1h27′ et je décide d’allonger sévèrement l’arrêt ravitaillement car la déshydratation est proche.
Après 30′ de Ravito (dommage pour le chrono ), le niveau d’énergie est remonté. La descente est géniale et le bout de vallée dans un four se passe correctement.
Arrivée à Samoens, un virage à gauche et le doute n’est pas permis. On attaque Joux-Plane. C’est la dernière ascension, mais la plus difficile.
Le public est présent et les encouragements font un bien fou. Le 34 dents à l’arrière est souvent de rigueur avec cette pente qui n’en finit pas et tutoie sans arrêt les 10% sur les 6 derniers km.
Une seule pensée dans la tête. Rester sur le vélo et faire tourner les jambes. Le franchissement du sommet n’en est que plus beau après 1h22′ d’effort.
Le chrono est arrêté. 08h15’51 ». 5350ème sur 11791 classés et 413ème sur 1150 chez les hommes de 50 à 59 ans.
Profitons maintenant du paysage et de la belle descente vers Morzine pour finir en beauté cette épreuve magnifique.