Traversee de la France Brm 1900 km, de Nice a Cherbourg sur les routes blanches, sur les pas de Sylvain Tesson et de son récit « Sur les chemins noirs » 

64 participants, 23 le vendredi 3 juin dont moi et 41 le samedi.

La premiere journée fut un peu compliqué, dés le départ on commence. Grimpé l’arriere pays Niçois en prime une bonne pluie lors de la montée de la Madonne d’utelle, ralenti par un troupeau de mouton gardé fortment par 4 beaux Patou, la descente fut perilleuse avec la flotte et le ressenti de température fraiche.

La poursuite de la journée avec de belles descentes suivie de belles montées et vice et versa avec Le col de la Sinne, j’avais rejoins 2 gars de Rouen avec qui j’ai roulé. Étant assez cuit apres cette premiere journée, on bivouac dans un refuge 4 étoiles pour un bivouac (voir photo).

2 eme journée

Il fait trés trés chaud, ont monte le col de Valberg, j’ai du mal a grimper, je m’arrete des qu’il y a de l’ombte, mes gourdes se vide a vue d’oeil, je fini tant bien que mal a arriver au sommet et a profiter de la vue et de la source d’eau fraiche, on enchaine avec le col du Buis. L’un des gars de Rouen avec qui je roule décide d’abandonné, mal de genoux et la chaleur de la veille la épuisé, il décide de prendre le train dans la jolie ville d’Entrevaux avec ses fortifs de Colbert.

Je poursuit avec l’autre gars de Rouen qui roule et grimpe bien.

On poursuit tant bien que mal jusqu’au soir on roule ,on croise 4 cyclos vont rouler toute la nuit ils participent a une course ultra dans le sud, on poursuit, on va rouler jusqu’a minuit le vent c’est levé fortement ca deviens dangereux, on arrive sur le lac de Sainte Croix, on trouve un petit endroit pour dormir. J’ai du mal a trouvet le sommeil a cause du vent.

3 eme journée

Au petit matin (6h) on repart, 100 metre plus loin il y avais un camping. Avec douche etc … on roule ça grimpe, on se tape le mur de Lurs, je le fini a pied, chaud et je n’avance plus. En haut chouette fontaine c’est tout juste si on ne se baigne pas dedans.

On arrive a Forcalquier, ensuite on roule jusq’au Col de Fontaube, on décide de bivouaquer juste en face du mont Ventoux la nuit se passe bien il fait bon et qqes sanglier traine dans le coin.

4 eme journée

Reveil 6h on passe à Vaison la Romaine ensuite à Pont saint esprit, on arrive dans la tres belle ville de Aigueze, mon coéquipier n’est pas au mieux depuis la veille, ont ralenti fortement. Il me dit d’aller a mon allure et lui du sient, on se quitte là, je poursuit ma route en dirction des gorges de l’Adèche. Il fait très chaud et sa grimpe la vu est magnifique. Arrivé à Vallon pot d’arc je me décide de poser le vélo et de piquer une tête dans l’Ardèche. La suite ce n’est que de grosse montée, dans de grosse foret de pins ou de chataigners.

J’arrive sur le col du prés de la dame ensuite il y a beaucoup de col etc, je me décide de rouler le maximum dans la journee, entre temps lors d’un arret je me suis fais mal au genoux, c’est le tendon qui frotte l’os a chaque mouvement. Je roule et arrive a une auberge chez qui des participants de la travesée sont déjà arrivé, il est 22h30 et le tavernier accepte de me faire à manger et il reste des chambers, j’accepte sa proposition et enfin une bonne douche.

5 eme journée

Je traverse l’Aubrac, moins de D+ mais vent de face qui use, je roule je roule, mal a mon genoux, et aussi avec les descentes vertigineuse, plus de plaquettes de freins et pas de rechange, les descentes devienne dangereux. Je roule 180 km j’arrive de nuit au barrage de sarran je décide de bivouaquer .

6 eme journée

Ma décision est prise, j’abandonne, d’une j’ai mal au genoux, de 2 je n’ai plus de freins, et de 3 j’ai une journée de retard sur le temps prévu. Je change mon Gps et je mets « gare d’Aurillac  » le moral au tréfond, il pleut comme vache qui pisse et au bout d’une cinquantaine de km me voila dans la gare, avec un billet pour Paris Austerlitz. Fin de l’aventure.

Malgrés tout, j’aurais fais le plus dur, il restais juste un bloc avec le massif centrale et ensuite sa roulais jusqu’au Cotentin. J’ai fais tout de même 900 km et 15 000 D+. Des paysages de dingue, un tracé comme toujours de la part de l’organisateur Stéphane Gibon au petits oignons, pratiquement tres peu de route à forte affluence, souvent le tracé nous faisait passer devant des boulangeries etc, des sites pittoresque et de jolie petit village/ville et des cotes, il kiffe les cotes.